Se détacher des contraintes figées, réductrices à un schéma commun, pour ouvrir les yeux sur un autre réel. Un monde créé de toutes pièces, de chaque mot, ceux de la Liberté. Ce monde-là est unique, visionnaire d’une forme de rêve éveillé. Construit au fil d’un imaginaire lâché sans limite, si ce n’est celle, justement, qu’il peut s’imposer lui-même. Libre de se laisser aller à inventer ce qui n’existe pas encore, à oser le surréalisme de l’aventure écrite ensuite noir sur blanc…
Marie Bourdon
« L’écrit, ça arrive comme le vent, c’est nu, c’est de l’encre, c’est l’écrit, et ça passe comme rien d’autre ne passe dans la vie, rien de plus, sauf elle, la vie. » Marguerite Duras
Publications :
Sonnez et entrez … le kiné est prévenu.
Sous les feux de la rampe, la porte refermée, cent paires d’yeux veloutés vous effleurent sans vous voir. Et pourtant l’on vous scrute. Pour un instant vous vous sentez décortiqué, regardé, néantisé…
Ainsi devenez-vous Madame A, Monsieur B …, une kyrielle de personnages atypiques que l’auteur, espiègle, se plait à inventer, dans la salle d’attente d’un cabinet de kinésithérapeutes.
En quelques lignes, Marie Robin vous rhabille, vous transforme, vous met en situation d’être là et ailleurs. Vous devenez le clone de ce que vous pourriez être réellement, celui-là même que le lecteur se plaira à imaginer, dans son quotidien, en dehors de ce huis clos médicalisé.
Par la magie des mots, la subtilité de l’analyse, l’auteur campe des personnages haut en couleur, souvent désespérés, et quelquefois même désespérants. Un régal d’écriture.
janvier 2023 : Dans le huis clos de la salle d’attente kiné – Edilivre
octobre 2022 : Yseult et Maël au manoir,
Édition Feuille de lignes
juillet 2021 : recueil de poésies : Variations, Éditions Maïa
juillet 2021 : Dénouer l’écharpe de la douleur,
S-Actives Éditions
Reprise de la publication L’écharpe de la douleur
( Edilivre ), texte augmenté
juin 2021 : La traversée d’Ewen et Aëla ,
édition Feuille de lignes
Novembre 2020 : livre/témoignage Sauve-toi Fanny, S-Active éditions
Après des années de violence, de coups reçus, d’humiliations, Fanny a dit stop. Elle a sauvé sa peau, sa vie. Avec des mots forts, d’une émotion intense, elle a confié ce qu’elle a vécu à Marie en lui disant : « Je voudrais que mon histoire apporte la force de se secouer et de repartir à zéro. »
Septembre 2020 : Julie et le mystère de l’arc-en-ciel, Édition Feuille de lignes.
Septembre 2019 : Gaspard et les champignons, éditions Feuille de lignes
C’est l’automne. Gaspard ramasse des champignons quand soudain, il surprend les petits personnages qui peuplent ce coin de forêt. Grâce à sa patience et à sa douceur, il parviendra à s’en faire accepter. Une histoire de complicité entre un fils et son père qui a su lui transmettre le respect du monde vivant.
Mars 2019 : Scribouille – éditions Feuille de lignes
Scribouille est un album qui s’adresse aux enfants qui apprennent à lire, et à ceux qui aiment qu’on leur raconte des histoire. Donc à tous !
Scribouille est une souris bien curieuse. Elle part à l’aventure, quittant le grenier familial. Elle explore un nouvel espace qui se révèlera être une bibliothèque. Elle y fera une belle rencontre, celle d’Arthur, petit garçon bienveillant, qui l’amènera à se surpasser. Elle apprendra à lire !
Une histoire de petite souris que la lecture mène à mieux connaître le monde qui l’entoure. Et qui tient tête à sa famille qui l’exhorte à partager leur normalité de souris !
Scribouille est paru en mars 2019, le texte est illustré par Laetitia Evora.
https://feuilledelignes.wordpress.com
Les pétasses de La Lanterne : co-écrit avec Roland Tafforin ( décembre 2017 )
sur le site Edilivre et en librairie
lien émission FR3 Bretagne :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/saint-malo/saint-malo-petasses-lanterne-roman-quatre-mains-1434801.html
Coffret de trois recueils de poésie ( édition Yellow Concept ) : décembre 2012 – ÉPUISÉ
Mars 2009 : Traversée, partition à quatre mains – Edilivre
Parce qu’il est des choses indicibles.
La solitude, dans les douleurs chroniques, avec ce temps qui passe…
Une année de correspondance, échange épistolaire au jour le jour, pas à pas…
Une année qui vient marquer un espace de ce temps indéfini, qui vient ponctuer de ses lettres la vie…
Je faisais le tri, comme on dit, du vide dans mes tiroirs.
J’avais gardé ces pages, témoignage d ‘une amitié inébranlable.
Surprise, 24 février 2007, 21 février 2008, une année tout juste, de date à date.
Coline reprenait son travail après les soins pour éradiquer ce cancer, violent.
Je restais avec mon invalidité, les douleurs.
Je n’ai pas pu jeter cette trace d’une année de ma vie, de notre vie.
J’ai voulu qu’une page pour moi se tourne, en écrivant ce livre, comme on jette sur le papier les mots/maux.
Pour donner espoir aussi, dans cette transmission.
C’est ainsi que j’ai pu écrire cet indicible, cet impensable/(impansable ?), dans ce rythme du quotidien de nos échanges. Ils y sont tous, ou presque.
Mots brutaux, mots drôles, mots de la vie tout simplement, qui collent à la réalité, volontairement.
Pour essayer de mieux m’en détacher ensuite, un peu.
Besoin de dire ainsi, d’exposer noir sur blanc, le quotidien.
Intimité présente, intensément.
Comment allez-vous ? Comment vas-tu ? Cette question si gentiment posée, qui toujours revient, sans cesse, et me ramène à mes douleurs, à mon handicap.
Alors je dis : je fais aller. Ou : ça va.
Parfois je ne peux m’empêcher : c’est difficile en ce moment.
Que dire d’autre ? Tout est écrit.
De cette traversée du désert, solitaire.
De l’autre qui vient porter et que je porte aussi.
De cette mélodie, cette partition à quatre mains, qui soutient la vie.
De la mer que j’aime tant, métaphore si vraie dans cette traversée.
Et je reste moi, avec mon humour, ma poésie, mes envies, mes joies, mes peines, mes doutes, comme tout le monde…
J’ai appris à composer avec ce nouveau corps souffrant comme on compose tous avec la vie.
Cette vie à penser, dans laquelle le beau vient mettre du baume au cœur, dans laquelle les rires résonnent pour déjouer les angoisses naissantes.
Cette vie toujours à inventer. Si précieuse.
Marie Bourdon, mai 2009